
LAG souhaite la reconnaissance de l’État palestinien
Lors de l’Assemblée Départementale du , les élus de la majorité ont soumis un vœu souhaitant la reconnaissance de l’État palestinien.
Depuis , la Loire-Atlantique entretient des liens de partenariat étroits, à travers une convention de coopération décentralisée, avec la commune de Marj Ben Amer et le gouvernorat de Jénine, au nord de la Cisjordanie.
Quatorze des quinze membres du conseil de sécurité de l’ONU, dont la France, ont condamné la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Alors que la France a voté pour la reconnaissance de la Palestine comme État observateur, en à l’ONU, les résolutions de l’assemblée générale et du conseil de sécurité ne suffisent pas.
Une situation qui se dégrade
La situation sur place se dégrade, notamment à Jérusalem. L’histoire se répète puisqu’à deux reprises par le passé, le et le , nous dénoncions déjà l’intensification de la colonisation qui exacerbait particulièrement les tensions en Cisjordanie. Déjà, nous demandions, dans l’intérêt des populations palestiniennes comme israéliennes qui veulent vivre en paix, la reconnaissance de l’État de Palestine.
Après l’Assemblée nationale et le Sénat, c’est au Président de la République Française de reconnaître l’État de Palestine, dans ses frontières de avec Jérusalem-Est pour capitale et Jérusalem comme capitale des deux États.
L’assemblée départementale de Loire-Atlantique, forte de l’antériorité de ses liens de partenariat, solidaire de la volonté des peuples palestiniens et israéliens à vivre en paix, réitère, ce , sa demande que la République Française reconnaisse sans plus attendre l’État de Palestine.
L’assemblée départementale demande également la mise en place d’une force d’interposition internationale sur le terrain pour prévenir toute escalade de violence.